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Comment les entreprises à capitaux allemands dynamisent l’économie régionale ?

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Par Rédaction

Publié le - Mis à jour le

Les premiers pas de Siemens en France remontent à 1850 à Paris. Bosch, un autre grand nom allemand, a ouvert son premier site de production étranger à Paris en 1905. L’attractivité de la France, et plus particulièrement de l’Île-de-France, pour l’industrie allemande ne date pas d’hier. Grâce à leur ancrage historique dans la région parisienne, ces entreprises peuvent presque être considérées comme « françaises ».
Comment les entreprises à capitaux allemands dynamisent l’économie régionale ?

© Ints Vikmanis / Adobe stock

Une demande de brevet pour l’exploitation du télégraphe à index en 1850 a marqué le lancement de Siemens en France. En 1878, le premier bureau parisien a été créé sous le nom de « Siemens Frères – ingénieurs électriciens ». Il fabriquait des machines et des appareils pour l’éclairage électrique. Aujourd’hui, Siemens France emploie 6 000 personnes sur 4 sites de production, 23 sites d’ingénierie, 10 unités de R&D et plus de 50 agences sur le territoire national. Le chiffre d’affaires s’élevait à 2,4 milliards d’euros pour l’exercice 2023.

Plus de 2.000 entreprises allemandes sont actives dans la région

« L’Île-de-France a lancé avec l’État français le plus grand plan de relance régional, axé sur l’écologie, la cohésion sociale et la compétitivité pour stimuler l’économie », déclare Sébastien Pondicq Cassou, directeur pour la région Île-de-France chez Siemens Smart Infrastructure. Selon lui, la région parisienne est particulièrement attractive pour les investisseurs. « Plus de 10 000 start-up y sont enregistrées, dont 3 000 à la pointe de l’innovation dans les domaines de la santé, de la transition énergétique et du numérique, ce qui nous offre des opportunités de partenariats ».

Le responsable de Siemens explique que la situation évolue favorablement pour l’entreprise. Selon lui, la région connaît une évolution de la mobilité et de l’accessibilité, le réseau de transports en commun est en train de se développer via le projet de développement du Grand Paris Express. « Nous y participons activement, par exemple en fournissant, mettant en œuvre et assurant la maintenance d’un réseau multiservices et de systèmes de sécurité pour les nouvelles lignes de métro 15, 16 et 17 dans le cadre d’un consortium avec Atos et Axione », a déclaré Sébastien Pondicq Cassou à propos des projets actuels de Siemens.

Infrastructures et immobilier

Un siècle et demi après l’arrivée des premières entreprises allemandes, l’attractivité de l’Île-de-France reste intacte aux yeux des investisseurs allemands. Le nombre d’entreprises qui suivent les traces de Siemens, Bosch, BASF ou Allianz ne cesse de croître, celles qui sont déjà installées se développent. Après plus de 30 ans à Levallois-Perret, BASF France déménage son siège social en décembre au cœur de Paris, rue Montmartre. Mais des acteurs plus modestes investissent également en Île-de-France. Thermokon France, qui emploie 10 personnes, se développe depuis 2 ans sur le marché des capteurs et systèmes de contrôle pour la domotique depuis l’Hôtel d’entreprises de Villemonble en Seine-Saint-Denis.

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