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La durabilité des investissements allemands n’est pas toujours assurée

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Par Rédaction

Publié le - Mis à jour le

Mauvaises décisions, retournement du marché, défaut de commande publique, inflation, incertitude liée au contexte géopolitique mondial… les groupes d’origine allemande subissent les mêmes conditions de marché que le reste de l’industrie française. La pérennité de leurs investissements n’est pas forcément assurée.

Rien ne va plus chez Duravit . Le 2 mars dernier, plus de 300 salariés du fabricant de céramique sanitaire pour salles de bains ont défilé dans les rues de Bischwiller. Le groupe allemand a annoncé la fermeture du site en fin d’année dernière. Il prévoit de supprimer 193 postes sur les 275 que compte le site. Un PSE en en cours de négociation avec les syndicats. Les élus locaux ne digèrent pas les annonces du groupe allemand qui aurait bénéficié de 200 000 euros d’aides publiques. Selon l’intersyndicale CFDT-CFTC-FO-CFE/CGC, le groupe projetterait de délocaliser une partie des activités en Égypte et en Tunisie.
À Rouffach, l’équipementier Mahle Behr (pièces pour climatisation) a dû supprimer plus de 200 postes ces dernières années. À Obernai, le groupe Dräger a investi dans des lignes de production de masques au plus fort de la crise sanitaire de la

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