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Mars 2025

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Par Rédaction

Publié le - Mis à jour le

L’Europe au pied du mur.

Le sommet sur la sécurité de Munich mi-février a été l’occasion d’une passe d’armes entre les Américains et les Européens. Après les accusations du vice-président des Etats-Unis, J.D. Vance à l’encontre des institutions et des tribunaux européens dont il considère qu’ils contribuent à un recul des principes démocratiques, les principaux représentants politiques européens (pro-démocratie) ont aussitôt réagit :

Olaf Scholz, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne. « La direction que prendra notre démocratie, nous seuls en décidons. Nous et personnes d’autre ! » « Cela ne se fait pas, et surtout pas entre amis et alliés ! » Boris Pistorius, Ministre allemand de la Défense. « C’est inacceptable » « Vance parle d’anéantissement de la démocratie et, si je l’ai bien compris, il compare la situation dans certaines parties de l’Europe à celle de régimes autoritaires. Mesdames et Messieurs, cela est inacceptable » a affirmé B. Pistorius, en précisant qu’en Allemagne, les représentants de l’AfD pouvaient librement s’exprimer à la télévision lors de la campagne électorale.

La conférence de Munich marque la fin d’une époque : celle du lien transatlantique. Entrés dans une guerre idéologique contre l’Europe, les Etats-Unis veulent court-circuiter leur “allié” historique en négociant directement avec la Russie la fin de la guerre en Ukraine, qui entre dans sa 4e année. Les Européens se retrouvent au pied du mur. « La sécurité de l’Europe est à

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