Quel héritage pour les transports publics après les JO ?

Pendant les Jeux Olympiques 2024, le réseau de transport d’Île-de-France a relevé le défi d’atteindre tous les sites de compétition par les transports en commun. Cela a été possible grâce à une étroite concertation avec les opérateurs et à des investissements dans la modernisation.

Réunis dans le cadre du 12e Grand prix de la Région Capitale organisé le 12 octobre dernier au siège de la région Île-de-France à Saint-Ouen, les acteurs de la mobilité étaient unanimes : les réussites des JO ont résulté d’une préparation minutieuse. Le défi était de taille : les JO devaient être 100% Transports publics !

Des Jeux olympiques 100% en transports publics

« Nous avons mérité une médaille d’or car les JO représentent 25 sites de compétition, trois grands sites de célébration, 10 millions de billets vendus » a déclaré Laurence Debrincat, directrice prospective études et JO paralympiques pour Île-de-France Mobilités. L’appli Paris Transport public Paris 2024 a été téléchargée 1,2 million de fois. Même son de cloche au Transilien : « Nous avons atteint des performances supérieures à la normale avec une ponctualité de 94% pendant les JO » a souligné Alain Ribat, Directeur chez SNCF Voyageurs. Edgar Sée, Directeur délégué aux JO et Paralympiques à la RATP, s’est également félicité de la performance : « l’équipe de France des Transports a très bien fonctionné ». Les 5000 agents de propreté et de sécurité (800 personnes) ont été au rendez-vous. Il y a eu plus de maintenance préventive pour augmenter la disponibilité du matériel roulant. Par exemple, la ligne 10 a engagé tous ses trains en exploitation.

Les JO ont fait office d’aiguillon : le prolongement de la ligne 14, prévu en 2027, est arrivé juste avant les Jeux ! La vente en mobilité a été mise en oeuvre (1000 terminaux déployés). Elle sera désormais favorisée ; les outils de traduction instantanés sur tablette ont fait leurs preuves.

Le Directeur général Adjoint en charge de l’Île-de-France pour Keolis, Youenn Dupuis, a souligné quant à lui la formidable aventure humaine : « 15 000 athlètes ont été transportés. 1500 conducteurs, 400 véhicules ont été dédiés, ce qui